Crédits Photo : Idil Teleki

Étant Turque, Idil a rencontré quelques difficultés pour accomplir son rêve d’entrer dans le milieu artistique new-yorkais. Son plus grand obstacle fut son accent et c’est avec fierté qu’elle évoque cette période de sa vie où elle se voyait refuser des rôles à cause de sa manière de parler : « Je voulais surtout pouvoir jouer le rôle d’américaines, pas seulement des rôles qui me demandaient d’utiliser mon accent. Quand je l’ai perdu, j’ai vraiment pensé « bon, ça va quelque part », c’est officiellement le début de quelque chose, c’est un long chemin parce qu’il faut beaucoup de temps pour y arriver, c’est sûr ».

 

Elle croit toujours en son rêve mais au-delà de ça, Idil est infiniment persuadée que le rêve américain est toujours possible aujourd’hui mais qu’il est en évolution permanente : « Je pense qu’il change d'une manière où les gens ont commencé à s'intéresser davantage aux films indépendants, aux courts métrages et aux séries Web. Parce qu'aujourd'hui, ils ont la possibilité de faire quelque chose sur leur propre plate-forme, comme YouTube ou Vimeo. En réalité, cela ne fait que grandir, ce n’est pas une chose mais beaucoup de choses, c’est ça le rêve américain. C’est tout à fait possible ».

 

Quand on lui demande de définir son rêve américain en un mot, Idil répond « « Unicité » car c’est très important d’être unique. Vous devez montrer que vous êtes différent(e). Vous allez à une audition, vous voyez un milliard de personnes qui vous ressemblent ou qui sont plus belles et vous devez vous démarquer d'elles parce que même si on ne vous appelle pas pour un rôle, on vous appelle pour autre chose ou on ne vous oublie pas. Je pense qu’il est important d’être soi-même et d’apporter de l’unicité ».